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Mossoul revient à la vie
Les habitants de la deuxième ville d’Irak reconstruisent après des années d’occupation et de conflit.
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Depuis le début des opérations militaires lancées en octobre 2016 pour la reprise de Mossoul, près d'un demi-million de personnes ont été déplacées. Après deux ans et demi de contrôle exercé par l'État islamique (EI), les maisons, écoles, établissements de santé et autres infrastructures vitales sont en ruines.
L'est et l'ouest de Mossoul ayant été libérés, l'Irak et ses partenaires internationaux doivent faire face à un défi sans précédent en termes de reconstruction et de relèvement.
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« Je n'ai pas vu ma famille pendant trois ans, » explique Ibrahim Mustafa alors qu'il nettoye un rond-point près du quartier d'al-Zuhur. « Maintenant que je suis de retour, il faut que je puisse subvenir à leurs besoins. »
Le mécanisme de financement pour la stabilisation immédiate du PNUD (FFSI) appuie des initiatives de mise en œuvre accélérée dans 25 zones libérées, en accord avec le Gouvernement irakien.
Le mécanisme est financé par 23 bailleurs de fonds et met en œuvre plus de 350 projets—réparation des eaux usées, des systèmes d'électricité et d'assainissement, restauration des établissements scolaires et sanitaires— pour relancer l'économie grâce à des emplois accordés aux résidents.
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« Nous nous entraidons, » dit Ibrahim. « Ici à Mossoul, tout a disparu, nos emplois, nos maisons ...Mais nous sommes toujours là. La reconstruction de notre ville est une façon d’apporter notre pierre à l’édifice. »
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Un des plus grands établissements de santé de Mossoul, l'hôpital Ibn Al-Atheer a subi des dégâts considérables.
Des équipes de femmes appuyées par le PNUD ont récurré les murs noircis, décapé et balayé les sols, et elles ont aussi nettoyé les fenêtres de l'hôpital.
« Mon mari a été tué pendant le conflit, » explique Amira Saleh, l'une d'entre elles. « Je veux travailler ici autant que possible, pour faire vivre ma famille. »
Khalida Sabry, une autre travailleuse, déclare: « Nous sommes fières de redonner vie à cette ville. »
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Les enfants et étudiants de Mossoul ont perdu plus de deux ans de scolarité sous l'occupation de l'État islamique.
« L'éducation est un pilier de la société, elle contribue à la construction du pays, » dit Najah Ismaeel, directeur de l’école de garçons de Gogjali.
Les étudiants sont rapidement retournés à l'Université de Mossoul après sa réouverture en mai 2017 pour nettoyer le campus et finir leurs examens. Fort heureusement, certains immeubles ont été épargnés ou n'ont subi que des dégâts mineurs.
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« Nous aimons l'école et l'apprentissage parce que cela peut changer notre vie et nos points de vue. Nous pouvons aider davantage les gens si nous sommes éduqués. » – Rasol, écolier à Gogjali.
Le mécanisme de financement du PNUD aide au relèvement de l'université, notamment en lui fournissant 50 générateurs, en déployant des équipes « Argent contre travail » pour nettoyer les sols, évacuer les débris, et reconstruire les dortoirs.
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En battant en retraite, les combattants de l'ÉI ont fait exploser les sept derniers kilomètres de la route principale menant à l'hôpital d'Al-Athbah. Depuis, les trajets en ambulance durent plus de 40 minutes, alors qu’ils n'en faisaient que 15 auparavant.
Une équipe soutenue par le PNUD n’a pas tardé à réparer cette voie indispensable pour donner accès aux soins médicaux aux patients gravement malades ou blesses.
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Les réparations de la station de traitement des eaux d’As-Salamiyah située dans l'est de Mossoul ont été achevées en mai. La quasi-totalité des équipements, notamment les pompes à eau, les filtres et les bassins, ont été remplacés ou reconstruits et la principale ligne électrique entre As-Salamiyah et Hamdaniyah a été remise en état.
Des centaines de milliers de personnes de l'est de Mossoul ont de nouveau accès à l'eau potable.
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« Lorsque la station était en panne, toute l'eau qui provenait des tuyaux était si sale que nous étions obligés d'aller au fleuve pour chercher de l'eau, » explique Khalwa, une résidente d'As-Salamiyah. « L'eau est bien meilleure, à présent. Nous pouvons même boire au robinet. »